L’intention de ces adolescents qui, s’attriste Omar Yassini, acteur associatif à Fnideq intérrogé par Hespress, "vivent et dorment dans la rue", est de se rendre de façon illégale dans la ville de Ceuta, espérant y être placés dans les centres d’accueil, pour pouvoir rejoindre l’Europe un jour. "Au lieu d’attirer des investissements et des projets, Fnideq attire désormais des sans-abris, qui aggravent la situation économique et sociale de la ville, qui connaît, de ce fait, une augmentation des phénomènes de toxicomanie, d’alcoolisme, de mendicité, et des vols », déplore Mohamed Azouz, militant associatif, en appelant les responsables à " intervenir d’urgence pour mettre fin à cette situation".
De son côté, la députée de l’Union constitutionnelle (UC) à Fnideq, Khadija Zayani, a affirmé qu’un grand centre d’accueil pour les enfants sans-abris avait été érigé dans la ville afin de les former et pour favoriser leur réinsertion sociale. Sur place, ce sont des adultes qui occupent actuellement le centre. Et vu que la capacité d’accueil dudit centre est limitée, les adolescents n’y trouvent plus place.