« Nous savions qu’il y avait un risque que nos amendements ne puissent être examinés. Ce sera le cas puisqu’ils ont été déclarés irrecevables par la commission spéciale car sans rapport direct légistique avec le projet », écrivent la présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale et son collègue Jean-Baptiste Moreau dans un communiqué commun.
Selon le journal Le Parisien, ces deux amendements visent à « interdire le port de tout signe religieux ostensible par les mineurs dans l’espace public », et à « interdire le port de tout habit ou vêtement qui signifierait pour les mineurs l’infériorisation de la femme sur l’homme ». Une disposition qui a provoqué la colère du gouvernement.
L’élue de la majorité dénonce un « emballement médiatique disproportionné » après le dépôt de cet amendement. Se défendant, elle affirme avoir simplement voulu « garantir que notre République protège tous ses enfants et notamment ses filles, dont trop d’entre elles voient leur avenir entravé par un islamisme qui progresse dans notre pays ».