« Personnellement, mon souci c’est avant tout la lutte contre le terrorisme, qui a fait des ravages à travers le monde et a tué en France dans des églises et dans des lieux sacrés. Ce n’est pas cette charte-là qui va faire arrêter le terrorisme », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Sputnik. Pour venir progressivement à bout de ce phénomène, il appelle les imams qui font leur prêche le vendredi à parler des valeurs de la République et de l’amour du pays et à conseiller aux plus jeunes d’éviter d’aller sur Internet pour se faire monter la tête par des prêcheurs de haine.
M. Zekri a également parlé des trois fédérations qui ont demandé plus de temps pour signer la charte. « Ces trois fédérations ont fait des propositions et auraient aimé changer certaines parties du texte, telle que l’expression ’islam de France’ par exemple, qui ne plaît pas à tout le monde », a-t-il fait savoir, expliquant qu’il y a certes un islam en France, mais il n’y a pas d’« islam de France », de même qu’il n’y a pas de « judaïsme de France » ou de « christianisme de France ». « L’islam “en France” est lui aussi respectueux des valeurs de la République et de la laïcité de la loi de 1905 », a ajouté le responsable.