La liaison s’étendrait sur plus de 7 000 km et traverserait 13 pays africains, a rappelé Worley, ajoutant que ce serait le plus long pipeline offshore au monde et le deuxième plus long au total. Le record étant détenu par le gazoduc ouest-est de la Chine, qui fait un peu plus de 8 700 km.
L’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Corp. (NNPC) soutiennent le projet, indique le communiqué de la société selon lequel l’élaboration du cadre de mise en œuvre du projet et la supervision de l’étude technique seront gérés par Intecsea, l’activité de conseil en ingénierie offshore de Worley à La Haye.
A lire : La gazoduc Maroc-Nigéria plus que jamais d’actualité
L’équipe londonienne de Worley s’occupera par ailleurs du FEED à terre, en plus de l’évaluation de l’impact environnemental et social et des études d’acquisition de terres. Les équipes de Worley en Afrique, quant à elles, apporteront leur soutien au projet. Advison, la branche conseil de Worley, livrera l’étude de faisabilité portant sur l’électrification, le rythme d’introduction de l’électricité et l’autosuffisance de la région, a déclaré la société.
Une fois terminé, le projet devrait contribuer à stimuler les industries et les économies locales en fournissant une source d’énergie fiable et durable, ainsi qu’à soutenir le développement industriel et à créer des opportunités d’emploi.