Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.
Deux gendarmes qui étaient à la recherche de présumés producteurs de cannabis au douar Mchaâ, dans la région de Ghafsaï, le weekend dernier, ont été séquestrés pendant plusieurs heures par des habitants du douar, les accusant de vouloir exercer des pressions sur des agriculteurs de cannabis.
D’après les habitants du village, les deux gendarmes auraient tenté d’entrer sans autorisation dans la maison d’une femme dont ils cherchaient le mari. Des agriculteurs, alertés par les cris de la femme, se sont munis de bâtons et ont encerclé les agents. Les otages ont été libérés grâce à l’intervention de l’un des leurs, qui a promis l’ouverture d’une enquête aux agriculteurs pour vérifier leurs propos.
A Mchaâ, douar jouxtant la région de Ketama où se trouve les plus grandes surfaces cultivées de cannabis, les agriculteurs accusent la gendarmerie de faire chanter les producteurs de cannabis.
Actuellement plusieurs milliers de Rifains feraient l’objet de poursuites judiciaires pour avoir cultivé du cannabis, affirme Nouredine Mediane, député du parti de l’Istiqlal et fervent défenseur de la légalisation de la culture du cannabis au Maroc.
Selon l’organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), 47.000 hectares de terres servaient à la culture de cannabis au Maroc en 2011.
Ces articles devraient vous intéresser :