Dans sa correspondance, le Front d’action politique amazigh souhaite que « Id Yennayer » soit reconnu comme une fête nationale et que ce jour soit férié chômé et payé, comme le 1ᵉʳ janvier ou le 1ᵉʳ Moharram, rapporte le journal arabophone Al Ahdath Al Maghribia. Le mouvement estime que cela est faisable, dans la mesure où, les parlementaires sont nombreux à défendre cette cause. À titre illustratif, la représentation amazighe met en avant la signature récente par 143 députés d’une pétition adressée au gouvernement pour reconnaître cette fête nationale.
Pour les militants, reconnaître « Id Yennayer » est surtout une concrétisation des dispositions constitutionnelles, lesquelles consacrent l’amazigh comme langue officielle du pays aux côtés de l’arabe.
Chaque année, la célébration du jour du nouvel an amazigh réunit plusieurs dizaines d’Amazighs. En 2020, ils étaient nombreux à célébrer l’événement devant le Parlement afin que leur doléance soit prise en compte. Aux yeux des militants, « Id Yennayer » n’est pas simplement un rituel annuel de célébration, mais un événement qui a une dimension à la fois symbolique et historique dans l’imaginaire et l’identité des Amazighs.