
Maroc : les promoteurs immobiliers dans le collimateur du fisc
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Le marché immobilier de Casablanca a enregistré un net ralentissement au deuxième trimestre 2025, marqué par une baisse simultanée des prix et du volume des transactions. Ce double repli concerne l’ensemble des actifs, qu’ils soient résidentiels, fonciers ou à usage professionnel.
Sur le plan des prix, le recul global s’est établi à 0,5 %. Le segment foncier enregistre la baisse la plus significative avec – 2,9 %, tandis que les biens résidentiels et professionnels ont connu des diminutions respectives de 0,3 % et 0,8 %.
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La contraction a été encore plus prononcée sur le front des transactions, avec une chute globale de 13,9 % par rapport au trimestre précédent. Le secteur des biens professionnels a été le plus touché avec une baisse des ventes de 18,7 %, suivi par le résidentiel (-13,8 %). Le marché des terrains a, quant à lui, connu une quasi-stagnation des transactions (-0,2 %).
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Cette dynamique casablancaise contraste avec celle observée dans d’autres grandes villes du Royaume. À la même période, le marché immobilier de Rabat a progressé tant en prix (+1,4 %) qu’en transactions (+4,3 %), tout comme celui de Marrakech (+0,2 % et +2,7 % respectivement), confirmant ainsi une tendance moins favorable pour la capitale économique.
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