Avec un taux de 69%, la DGSN est en tête du peloton des institutions en qui les jeunes marocains ont le plus confiance. 27% des sondés ont donné des réponses négatives et 4% des avis neutres. Le ministère de l’Éducation nationale occupe la deuxième place (+51% contre -45%) suivi par le département de la Santé (+49% contre -46%), l’Intérieur (+41% contre -54%), l’Économie (+36% contre-64%), et les Habous et les affaires islamiques (+33% contre -56%).
Avec 24% de réponses positives, 71% de réponses négatives et 5% d’avis neutres, la primature se trouve en bas de l’échelle. Les auteurs de l’étude se sont également focalisés sur la région de Tanger-Tétouan-El Hoceima. Il a été demandé aux jeunes de faire part de leur perception sur l’administration territoriale et les élus. Il ressort que les associations de la société civile se hissent à la première place dans l’indice de confiance positif, avec un taux de 75% contre 22% de réponses négatives.
Les préfectures occupent la deuxième place (+42% contre -50%) suivies par les Pachaliks et les Caïdats (+39% contre-55%), le siège de la région de Tanger-Tétouan-El Hoceima (+21% contre -52%), les préfectures et les provinces (+29% contre -53%). Seulement 10% des jeunes font confiance aux élus (6ème place) avec un indice de confiance négatif d’un taux de - 85%.
Le cabinet d’études Future Elite s’est également intéressé au degré de confiance que les jeunes accordent aux sources d’information. Avec un taux de + 68% contre -30% de réponses négatives, les sites d’information électroniques marocains se hissent à la première place suivis par les chaînes de télévision nationales (+67% contre -33%).