Comment expliquer la débâcle des Marocains aux JO de Tokyo ?
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La boxe marocaine a révélé une mauvaise gestion caractérisée par un amateurisme qui a fini par exploser aux JO de Tokyo. De lourds investissements pour un résultat décourageant tant pour les férus de la boxe que pour les sportifs eux-mêmes.
En attendant une assemblée générale, la Fédération royale marocaine de la boxe (FRMB) a décidé de dissoudre la Direction technique nationale. Une décision prise en urgence devant la débâcle des pugilistes à Tokyo. Pour le Directeur technique national auprès de la FRMB, Mounir Berbouchi, les pugilistes marocains avaient déjà perdu leurs combats avant même de monter sur le ring, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia .
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Il explique que les défaites qui se sont accumulées au Japon étaient comme préméditées. « les boxeurs marocains avaient l’air hagards sur le ring, ne faisant preuve d’aucune combativité ni d’envie de tenter de revenir au score ». Pire encore, ils étaient arrivés en surpoids à Tokyo. C’est le cas de Youness Baalla qui s’est engagé dans un combat des − 91 kg alors qu’il en pesait plus de cent. Même galère chez Mohamed Hammout engagé dans la catégorie des – 57 kg alors qu’il en pesait bien plus. Un régime d’une dizaine de jours leur a permis de retrouver leur poids réglementaire.
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Selon son analyse, cela s’explique par les menaces lancées par ces derniers, réclamant le paiement de la prime de qualification aux JO. Les boxeurs avaient exigé lors de la phase préparatoire des JO, une prime de 200 000 DH chacun avant de participer au stage de préparation en Russie. Ils se sont également plaints du manque d’encouragements de la FRMB, un facteur assez démotivant, selon leurs dires.
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De plus, il y a eu la mise à l’écart de la championne du Maroc et de l’Afrique, Khadija El Mardi qui est devenue maman à deux mois des JO. Les médecins ne l’ont pas autorisée à participer aux JO craignant de recevoir un coup qui lui serait fatal. Cependant, il a été reproché à la FRMB de ne l’avoir pas remplacée à temps par une autre pugiliste.
À tout cela il faut ajouter les guéguerres entre la direction technique et les boxeurs à Tokyo. Même s’il a déposé sa démission, Mounir Berbouchi, entend rédiger un rapport complet sur ce qui s’est passé lors du séjour de la délégation olympique à Tokyo.
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