Même si à quelques jours des JO,certains athlètes ont menacé de boycotter la compétition, avançant des arriérés de salaires, les Marocains ne s’attendaient pas à ces genres de résultats. Selon le quotidien Al Massae, la délégation marocaine n’a pas encore réussi à remporter la moindre médaille. Et comme si cela ne suffisait pas, les athlètes marocains sont souvent éliminés au tout début et montrent des niveaux très bas en comparaison avec leurs adversaires. Problèmes de moyens, de performances ou simple coup du sort ?
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Sur Facebook, Abdessalam Ameknassi, ancien champion du monde marocain de karaté, a décrit son amertume dénonçant le laxisme et le manque de volonté de certains responsables sportifs. Il a expliqué qu’il a attendu plusieurs années pour récupérer sa prime de victoire en 2018 lors des championnats du monde de la discipline. Le karatéka a expliqué que le fait de courir derrière 6000 dirhams lui a valu d’être marginalisé. C’est d’ailleurs la raison qui l’a poussé à changer de discipline et à ne pas être présent aux JO cette année, même si cela a été un rêve pour lui.
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Même rengaine du côté d’Anouar Boukharsa, le spécialiste du taekwondo connu pour avoir jeté sa médaille dans la mer quand il traversait la Méditerranée de façon irrégulière. Il n’est pas surpris par les résultats des athlètes marocains. Selon lui, la fédération est remplie d’incompétents et personne ne leur demande de rendre des comptes.
Fatima Zahra Abou Firas, la championne du monde de taekwondo y a ajouté sa couche d’amertume et de désolation concernant la gestion de certaines fédérations. L’ancien cycliste, Said Ablouach enfonce le clou en expliquant que l’unique représentant de la discipline aux JO de Tokyo s’est débrouillé tout seul sans avoir reçu de l’aide technique ou financière de la fédération.