Poursuivis pour dilapidation de deniers publics et signature de contrats de gré à gré dans le cadre de la COP 22, le maire de Marrakech, Mohamed Larbi Belcaid, et son adjoint, Younes Benslimane, ne se sont pas présentés mercredi 15 septembre au tribunal. En conséquence, la chambre de première instance de la cour d’appel de la ville ocre a reporté le procès au 13 octobre.
Le maire Mohamed Larbi Belcaïd, son premier adjoint Younes Benslimane et le représentant judiciaire des collectivités territoriales ont brillé par leur absence à la cinquième séance de leur procès, rapporte Barlamane. Seul Abdelilah Tatouch, président du conseil national de l’Association marocaine de défense des droits de l’Homme était présent à l’audience en tant que partie civile. Le tribunal a donc reporté le procès au 13 octobre, afin de convoquer les autres parties liées à ce procès.
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Le maire du PJD et son premier vice-président sont accusés d’avoir distrait les deniers publics et signé des contrats de gré à gré d’une valeur de 280 millions de DH sans en avoir la qualité, dans le cadre de l’organisation de la 22ᵉ Conférence des Parties (COP 22) dans la ville ocre en 2016. Ils sont poursuivis pour « dilapidation de fonds publics mis sous leur responsabilité de par la nature de leur fonction » et l’« exercice d’une fonction réglementée sans remplir les conditions nécessaires ». Un chef d’accusation supplémentaire est retenu contre Younes Benslimane, l’adjoint du maire. Il s’agit de « détournement de fonds publics ».
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Une plainte de l’Association marocaine de défense des droits de l’Homme (ADMH) est à l’origine de l’éclatement de cette affaire.