Cannabis : des Kurdes et Syriens très demandés dans le nord du Maroc
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L’adoption du projet de loi portant usages licites du cannabis au Maroc a suscité un grand intérêt pour les investisseurs de la région de Tanger et autres qui affluent vers Ketama et communes environnantes. Ceux-ci veulent acquérir des terres agricoles, et font déjà face à une flambée du prix de l’hectare.
Le prix de l’hectare de terre à Ketama et dans d’autres communes où se cultive le cannabis a plus que doublé ces dernières semaines, fait savoir Assabah. Il faut désormais débourser jusqu’à 500 000 DH pour acheter l’hectare. Cette flambée du prix s’explique par l’engouement des acheteurs, pour la plupart, des investisseurs de la région de Tanger, Tétouan, Casablanca et Kénitra. Parmi eux, il y en a qui promettent de l’argent à des intermédiaires afin qu’ils les aident à acquérir des terres dans d’autres régions, concernées par le nouveau projet de loi.
Certains intermédiaires usent parfois de subterfuges pour parvenir à leurs fins. Ils font croire aux propriétaires terriens que l’État va seulement les autoriser à produire des quantités insignifiantes de cannabis et qu’un contrôle strict sera déployé afin de saisir, puis détruire le surplus. Certains propriétaires tombent leur piège, tandis que d’autres jouent la carte de la fermeté. Des dizaines de transactions immobilières ont été déjà conclues.
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