Maroc : très cher coût de maintenance du réseau routier

5 mai 2021 - 17h20 - Economie - Ecrit par : J.K

La maintenance du réseau routier est d’une importance capitale pour le royaume. Sur le budget total octroyé annuellement aux routes, près de 46%, soit trois milliards de dirhams (MMDH) y sont dédiés.

Intervenant mardi, au cours de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara a indiqué que « l’actif routier national a dépassé 300 MMDH et le fait de ne pas le maintenir serait une perte pour le pays ». De plus, chaque année, le coût de la maintenance régulière du réseau routier atteint 250 millions, précise le ministère, soulignant la détermination de son département de renforcer les acquis du secteur de la maintenance routier, voire augmenter les investissements relatifs à la construction de nouvelles routes.

Par ailleurs, « les travaux d’extension, de construction et de réhabilitation du réseau routier pour répondre aux besoins croissants du trafic routier coûtent environ 54 % du budget alloué annuellement par le ministère aux routes », a fait part Amara, selon qui certains problèmes comme ceux liés aux nouveautés qui contraignent à des changements en matière de programmation et de financement, freinent le ministère dans sa volonté d’œuvrer pour un meilleur résultat. Concernant les routes communales devant atteindre 33 000 km, les collectivités territoriales, en partenariat avec le ministère et les parties prenantes concernées, font de leur mieux pour un entretien régulier et de qualité de l’actif routier en milieu rural.

En plus, la réalisation de l’équilibre nécessaire entre la maintenance du réseau routier, la protection de l’actif routier et la construction de nouvelles routes, représente un défi que le ministère compte bien relever, même s’il y a un problème relatif au fonds spécial de financement des projets routiers, qui concerne les revenus de carburant dont la hausse des prix impacte négativement le budget octroyé au réseau routier, a souligné Amara.

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