Marrakech-Safi investit dans ses infrastructures routières
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Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a dénoncé l’installation anarchique des dos d’âne par les citoyens en milieu urbain, notamment dans les ruelles et les quartiers populaires.
36 % des ralentisseurs ou dos d’âne dans 70 préfectures et provinces, ont été installés par les citoyens de manière anarchique, a révélé Laftit dans sa réponse à une question écrite de la députée du Mouvement populaire, Fatima Kachouti, ajoutant que « la plupart d’entre eux se trouvent dans les ruelles et les quartiers populaires, où les habitants les placent afin de contraindre les conducteurs, en particulier les motocyclistes, à réduire leur vitesse et ainsi à diminuer le nombre d’accidents de la route ».
Laftit a en outre affirmé que son département « accorde une grande importance à la question des ralentisseurs », mettant en avant « l’accompagnement et le soutien des collectivités territoriales pour traiter cette problématique dans le cadre d’une approche globale du système de mobilité urbaine, incluant la gestion de la circulation et l’aménagement du réseau routier ». Le membre du gouvernement a également insisté sur la nécessité pour les collectivités territoriales d’« identifier les sites appropriés pour installer des ralentisseurs, afin de garantir la sécurité des piétons, notamment dans les zones concentrant des équipements socio-économiques et des centres urbains ».
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Conscientes des dégâts que peuvent causer ces ralentisseurs anarchiques aux usagers de la route, les autorités locales « coordonnent de manière régulière avec les services municipaux pour retirer ces ralentisseurs et les remplacer par d’autres conformes aux normes de sécurité », a assuré Laftit, ajoutant que « certaines collectivités territoriales sont en train de résoudre cette problématique dans une perspective globale, en se concentrant sur la réhabilitation complète des rues ».
Le responsable a cité en exemple la ville de Casablanca « où un projet de réaménagement des rues et des ruelles est en cours. Ces travaux incluent le renouvellement des ralentisseurs existants, qui seront remplacés par des dispositifs conformes aux normes techniques en vigueur ». Le ministère de l’Intérieur, en collaboration avec le ministère de l’Équipement et des transports, le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’urbanisme, et l’Agence nationale de la sécurité routière, ont élaboré un guide de référence sur la sécurité routière en milieu urbain, y compris les ralentisseurs, a conclu Laftit.
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