Les signes de la fin de la crise sont visibles. Rabat a accepté le rapatriement des centaines de mineurs arrivés à Ceuta en mai, et le roi Mohammed VI, dans son discours de vendredi dernier, a réitéré la volonté du royaume de reprendre la coopération avec l’Espagne. Il ne reste plus que le Maroc autorise son ambassadrice à Madrid à retourner à son poste pour relancer les relations, fait savoir EFE.
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Cette reprise des relations est à mettre à l’actif du nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, estime la même source qui précise qu’en moins de deux mois, il a réussi, dans la discrétion, à renouer le dialogue avec les autorités marocaines. Mais les points de divergence comme la souveraineté du Maroc sur le Sahara et le statut de Ceuta et Melilla restent toutefois à aplanir.
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Par ailleurs, le Maroc et l’Espagne, en raison de leur proximité géographique, sont condamnés à collaborer dans la lutte contre l’immigration clandestine.
À l’évidence, la reprise des relations entre les deux pays est en bonne voie. Le plus important désormais, c’est de maintenir le dialogue et d’arriver à un accord sur les questions essentielles comme Ceuta et Melilla, le Sahara ou l’immigration.