Le salon de l’immobilier marocain prévu en juin à Paris
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Le secteur de l’immobilier au Maroc renaît progressivement, après avoir été durement touché par la crise sanitaire. Le regain de confiance noté au cours du deuxième trimestre de cette année, augure de bonnes perspectives post-crise.
Les indicateurs sont encourageants pour le secteur de l’immobilier. Les transactions pour l’ensemble des catégories d’actifs (résidentiel, foncier et professionnel) ont enregistré une hausse de 220,5 % au cours du deuxième trimestre de 2021 par rapport à la même période de 2020. Dans le détail, le résidentiel a augmenté de +186,8 %, le foncier de 393,9 % et le professionnel de +198,5 %.
Toutefois, il est noté une baisse « encourageante » des prix de 1 à 4,9 %, indiquent Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) dans leur bulletin d’informations sur l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) au cours de la même période.
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Au cours de la période post-pandémie, « nous assistons actuellement à un recul des prix des actifs immobiliers, ce qui est tout à fait naturel, dans la mesure où les prix deviennent plus justes », explique Adnane Bajeddi, MRICS (Member of the Royal Institution of Chartered Surveyors) et expert en immobilier. Et d’ajouter : « Sous l’effet des contraintes conjoncturelles actuelles, les vendeurs sont de plus en plus enclins à fixer leurs prix avec mesure, afin de s’assurer d’une transaction rapide, et pour certains promoteurs immobiliers, afin de liquider leur stock d’invendus ; d’où le recul enregistré par l’IPAI ».
Selon Bajeddi, cette augmentation du volume des transactions immobilières peut également se justifier par la reprise de la demande des opérateurs économiques et d’autres facteurs dont les incitations fiscales sur les droits d’enregistrement traduites par l’exonération totale accordée sur l’acquisition des logements sociaux ou à faible valeur immobilière et un abattement de 50 % sur l’acquisition de logements ou terrains destinés à un usage d’habitation (sous certaines conditions). Il s’agit aussi de la réduction des taux des crédits immobiliers afin d’encourager les encours immobiliers qui ont enregistré une hausse de 4,4 % à fin mai 2021. L’expert n’occulte pas la forte progression de 48 % des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) par rapport au premier semestre 2020, s’établissant à plus de 44,19 milliards de dirhams (MMDH).
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