À l’entame de ce Sommet ce 1er décembre, sous forme virtuelle, le directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen), Badr Ikken a indiqué que " l’ambition du Maroc est non seulement de devenir un hub industriel régional dans l’hydrogène vert, mais également un hub technologique dans ce domaine ".
Une idée soutenue par son successeur et co-organisateur de l’événement, Hicham El Habti, président de l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P). Abondant dans le même sens, Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique social et environnemental (CESE), a souligné que " le terme de champion n’est pas du tout abusif parce qu’il s’agit clairement pour le pays de passer de la logique de consommateur dépendant et soucieux de sa sécurité d’approvisionnement à celle d’un acteur important de la transition énergétique ".
En plus d’être l’un des cinq pays ayant le plus fort potentiel de production et d’exportation de molécules vertes, de méthanol, d’hydrogène et d’ammoniac, le Maroc a l’avantage d’avoir une situation géostratégique enviable entre l’Europe et l’Afrique, sans oublier la base industrielle solide dont il dispose, a souligné Moulay Hafid Elalamy, ministre du Commerce, de l’industrie et de l’économie verte et numérique. De plus, les deux études conduites sur le thème du PtX en 2018, " ont montré que le Maroc pourrait capter au minimum 4% du marché mondial de l’hydrogène vert d’ici 2030", a rappelé Aziz Rabbah, le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement.
Quid de la gouvernance ? La Commission nationale " est engagée sur plusieurs chantiers, dont l’élaboration d’un atlas national de l’hydrogène, la mise en place du cadre réglementaire, le renforcement de la formation et de la recherche et le lancement des projets pilotes ", a souligné M. Rabbah.