En paraphant ce document intitulé « déclaration de transition du charbon vers une énergie propre », la ministre de la Transition écologique et du Développement durable, Leila Benali, a accepté le pacte qui engage le Maroc à mettre un terme à l’aide publique qu’il accorde aux projets portant sur le développement de ces énergies très polluantes, rapporte Telquel.
En clair, le Maroc vient de ratifier trois clauses sur les quatre que comporte la déclaration. La manquante étant la deuxième, visant à sortir de l’électricité au charbon. Les trois autres clauses appellent néanmoins à « cesser tout nouveau projet de production d’électricité au charbon », s’engager vers une transition « juste et inclusive » et accélérer les mesures de production d’énergie propre et d’efficacité énergétique.
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Pour rappel, la part du charbon dans le mix électrique au Maroc représente 69 %, rappelle TelQuel, ajoutant que le royaume dispose de quatre centrales à charbons, situées à Jerada, Jorf Lasfar, Mohammedia, Safi et la dernière, celle de Nador, est attendue pour la fin 2022.
En raison de l’exploitation de ces installations, les experts ont estimé que « le Maroc et l’Afrique du Sud sont responsables de 95 % de la production de charbon en l’Afrique », souligne la même source. À noter que les grands pays pollueurs du monde n’ont pas signé ce document. Il s’agit de l’Australie, la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Japon et de la Russie.