Les ressortissants de plus 70 pays dont le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar et les Emirats Arabes Unis, ne peuvent se marier à des personnes du même sexe dans l’Hexagone, d’après le code civil français.
En cas de mariage gay d’un Marocain par exemple en France, c’est la loi du pays d’origine du demandeur, en l’occurrence le Maroc, qui prévaut, peut-on lire sur le bulletin officiel français.
L’officier de l’état civil peut toutefois approuver l’union, tout en informant l’intéressé que son mariage ne sera pas reconnu par son pays d’origine. Les traités signés entre la France et des pays tiers ont une autorité supérieure à celles des lois en vigueur dans l’Hexagone.
La mesure est jugée discriminatoire par le Quai d’Orsay et la communauté lesbienne, bi et trans de France (LGBT). Dimanche, plus de 600 personnes ont manifesté à Paris pour la libération d’un jeune français de 23 ans, condamné à 2 mois de prison ferme, pour son opposition au mariage pour tous.