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Le gouverneur de la région Marrakech-Safi, Farid Chourak, entend mettre en œuvre une politique de délocalisation des industries polluantes situées dans les quartiers résidentiels vers des zones industrielles spécialement aménagées, afin de préserver la quiétude des habitants. Déjà des inquiétudes chez certaines entreprises.
Une Marrakech éco-responsable contribuant au bien-être de ses habitants. C’est ce dont rêve le gouverneur de la région Marrakech-Safi pour les habitants de la ville, particulièrement ceux qui résident dans des quartiers où sont installées des industries polluantes. Pour concrétiser ce vœu, il mise sur la relocalisation des usines. Et, il s’active déjà sur ce chantier. Accompagné des responsables de la ville, Farid Chourak a procédé le week-end dernier à l’inspection des sites potentiels pour ces nouvelles zones industrielles, rapporte Maroc Diplomatique. Une proposition a été mise sur le tapis : établissement d’une zone industrielle moderne, capable d’accueillir jusqu’à 200 entreprises. Déjà un site prometteur identifié au sein de la commune de M’Hamid. D’une superficie de 20 hectares, ce site peut accueillir ce projet ambitieux.
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À Harbil, la délégation a visité un terrain devant sur lequel sera développée une zone logistique étendue sur 165 hectares, en adéquation avec la stratégie nationale visant à renforcer la compétitivité logistique du pays. Actuellement, une recherche foncière dans le district d’Essaada devant aboutir à la localisation d’un espace dédié aux unités de production d’équipements et de pièces détachées, qui seront intégrées au projet de rénovation de la zone industrielle de Sidi Ghanem se poursuit sur le terrain.
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Cette ambition du gouverneur de Marrakech de la région Marrakech-Safi qui s’inscrit dans une démarche de prévention des risques associés à la cohabitation des activités industrielles et des espaces de vie inquiète certaines entreprises. Des inquiétudes qui se résument aux « perturbations significatives » que pourraient engendrer cette politique dans leur fonctionnement habituel, aux « répercussions financières » non négligeables, notamment sur leur trésorerie, mais aussi aux coûts associés au déplacement et à l’installation dans de nouveaux locaux, ainsi qu’aux éventuelles interruptions d’activité.
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La mise en œuvre de cette politique « doit se faire en tenant compte des réalités économiques des entreprises impactées », afin de préserver la vitalité économique de la région tout en progressant vers une ville plus durable et salubre, estiment les entreprises, appelant à une « concertation approfondie » avec les autorités et à la mise en place des dispositifs d’aide pour atténuer le fardeau financier et faciliter la transition vers les nouvelles zones industrielles.
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