À fin septembre dernier, plus de 26 000 Marocains ont émigré à l’étranger pour s’y installer et travailler, d’après le ministère chargé de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.
Le gouvernement marocain observe un mutisme total sur les affaires de spoliation des biens de familles marocaines installées en France. Ces MRE, dépossédés de leurs biens par les autorités ou des mafias locales, ont saisi le président français François Hollande, qui s’apprête à effectuer une visite officielle au Maroc.
Les victimes franco-marocaines veulent saisir la justice marocaine, mais ont espoir que François Hollande fasse part de leur problème au Roi Mohammed VI, afin que le Souverain intervienne en leur faveur.
Ils sont plusieurs centaines à avoir été dépossédés de leurs biens au Maroc d’après des chiffres officieux obtenus par Bladi.net. Pourtant aucune réaction officielle ne s’est fait entendre à ce jour au Maroc, où des dizaines de MRE n’ont pas réussi à récupérer leurs biens, parfois détournés par des inconnus, mais aussi par les autorités locales.
Le phénomène concerne également des familles françaises installées au Maroc depuis l’époque du protectorat. Des Français victimes de ces magouilles, ont mis à jour des réseaux organisés, impliquant des notaires, des avocats, et de hauts commis de l’Etat.
En 2011, Benaïssa Friekh, Marocain résidant à Perpignan, est mort après avoir découvert qu’un immeuble avait été construit par un inconnu sur un terrain lui appartenant à Fès. Autre exemple, une famille franco-marocaine installée en France revendique un terrain de 27 hectares à Nador, que l’Etat marocain s’était approprié en 1959.
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