L’OCP achève bientôt la construction de l’usine d’engrais et d’ammoniaque au Nigeria

4 mars 2021 - 14h50 - Economie - Ecrit par : J.K

Une délégation gouvernementale nigériane a été reçue mardi par l’Office Chérifien des Phosphates. Cette démarche a pour but d’accélérer les travaux de construction de l’unité de production d’engrais et d’ammoniaque au Nigeria, lancés en 2018.

Une délégation nigériane, présidée par le ministre d’État des Ressources Pétrolières, Timipre Marlin Sylva, séjourne depuis mardi au Maroc, fait savoir un communiqué de l’OCP. Cette visite d’affaires intervient suite à une première phase de la construction de l’usine polyvalente pour la production d’ammoniaque et d’engrais, lancée en 2018, lors de la visite officielle au Maroc, du président nigérian Muhammadu Buhari. Pour faire avancer le projet, plusieurs accords ont été signés, au nombre desquels, un pacte d’actionnaires entre la « Nigeria Sovereign Investment Authority » et OCP Africa, créant une Joint-venture chargée de développer l’unité industrielle, avec une éventuelle prise de participation de la « Nigerian National Petroleum Corporation » (NNPC).

Pour assurer l’approvisionnement en gaz de la plateforme industrielle, le groupe OCP Afrika a signé un accord-cadre avec des fournisseurs pétroliers, « Mobil Producing Nigeria » et « Gas Aggregation Company Nigeria ». De plus, un mémorandum d’entente a été signé entre l’État d’Akwa Ibom du Nigeria, la NSIA et OCP Afrika, visant l’acquisition de terrains, la facilitation administrative et l’élaboration de projets communs de développement agricole dans l’État d’Akwa Ibom, afin de permettre à l’OCP de soutenir les initiatives de développement agricole au Nigeria et de fournir les engrais aux agriculteurs locaux à des prix compétitifs.

L’unité industrielle de l’OCP qui disposera d’une capacité annuelle de production de 750 000 tonnes d’ammoniac et de 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025, s’appuie sur une complémentarité entre les deux pays. A charge pour le Maroc de mettre à disposition ses ressources en phosphates et son expertise en matière de fertilisation alors que le Nigeria apporte ses ressources gazières, explique le communiqué de l’OCP.

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