Le ministre de l’Agriculture, de la pêche et de l’alimentation, Luis Planas, n’a pas accordé de l’importance à la proposition du Front Polisario de délivrer des licences aux pêcheurs canariens afin qu’ils mènent leurs activités dans les eaux du Sahara après la fin, le 17 juillet, de l’accord entre l’UE et le Maroc.
« Je ne lui donne pas plus de valeur », a déclaré Planas à EFE, au sortir d’une réunion avec le recteur de l’Université de Cordoue (UCO), Manuel Torralbo, précisant que ce genre d’accord n’existe qu’« entre le Maroc et l’Union européenne ».
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Le ministre espagnol de l’Agriculture indique avoir échangé avec son homologue marocain le week-end dernier à Rome, à l’occasion de l’Assemblée de la FAO, sur la nécessité de faire l’« évaluation technique de l’accord » qui prend fin le 17 juillet, et de préparer « un nouveau protocole ».
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Planas a aussi abordé à l’occasion l’organisation à Cordoue, du 3 au 5 septembre, du sommet sur l’agriculture, dans le cadre de la présidence espagnole de l’UE, annonçant que les débats porteront sur les « nouvelles technologies destinées à la production agroalimentaire ».