« Nous étions accusés de jouer le rôle de l’opposition, alors que nous étions au pouvoir, à cause des travaux que nous avons menés et les commissions d’enquêtes que nous avons présidées. Maintenant que nous faisons partie de l’opposition, il faut s’attendre à beaucoup plus, surtout que nous avons une grande connaissance de bon nombre de dossiers », a déclaré à SNRT News Moustapha Al Ibrahimi, ex-président d’un groupe parlementaire du PJD à la Chambre des représentants.
À lire : « Le PJD ne pourra se rétablir qu’après au moins une décennie » (expert)
Selon lui, le parti islamiste ne sera pas divisé comme le souhaitent certains. Au contraire, le PJD restera uni autour d’un « noyau solide » et attaché à « son organisation et à ses processus démocratiques internes » qui font de lui « une formation qui ne peut être facilement supprimée », assure Moustapha Al Ibrahimi, ajoutant que le parti a réalisé des résultats respectables dans plusieurs domaines et que les événements récents ne doivent pas pousser le parti à changer son orientation et ses principes.
À lire : La déroute électorale du PJD décryptée par un expert
« Il est possible de changer les dirigeants du parti à cause de la manière dont ils ont géré cette étape. Néanmoins, le mandat du parti à la tête du gouvernement s’est déroulé dans un autre contexte », précise-t-il, ajoutant que les nouvelles orientations du parti seront définies au prochain congrès exceptionnel prévu en décembre.