L’organisation a déposé une plainte devant la Cour royale de justice de Londres, pour la persuader de reconsidérer l’accord commercial signé entre le Maroc et la Grande-Bretagne après le « Brexit », pour qu’il n’inclue pas les produits en provenance du Sahara, rapporte Al Omk Al Maghribi.
Réagissant à cette manœuvre, Lhou Sabri, expert en droit international des questions de migration et du conflit du Sahara, a déclaré que « le Maroc indirectement n’est pas représenté dans cette affaire, et a choisi de ne pas y être partie », ajoutant que « le Maroc, qui croit en la légitimité de ses droits historiquement et même en termes de prépondérance juridique, ne veut pas risquer ses droits au gré ou à la conviction de tout juge, quelle que soit son intégrité. »
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Selon lui, le Sahara est une terre marocaine, notant que le Maroc a choisi de se distancier de cette affaire et la considère comme une affaire britannique et avant cela une affaire européenne, soulignant que le Royaume britannique doit défendre 8 siècles de relations avec le Maroc.
Pour justifier sa requête, la défense des séparatistes pourrait recourir à l’utilisation d’affaires antérieures et les considérer comme un argument et une présomption devant la justice britannique, a-t-il averti. Dans ce sens, l’expert a exprimé son espoir de voir la justice britannique ne pas remettre en cause la légitimité historique du Maroc sur le Sahara, reconnue à maintes reprises par la Cour européenne de justice.