Rapt « crypto » : les exécutants devant les juges, le cerveau présumé toujours au Maroc

Alors que le commanditaire présumé de la vague d’enlèvements visant le milieu des cryptomonnaies, un Franco-Marocain de 40 ans, se trouverait au Maroc, l’enquête a connu une avancée majeure en France.

Un vaste coup de filet mené les 26 et 27 mai a conduit à plus de vingt arrestations. Ce vendredi 31 mai, vingt-cinq de ces suspects ont été présentés à des juges d’instruction à Paris, a indiqué le parquet.

Ces présentations font suite aux investigations sur plusieurs affaires, dont une tentative de rapt le 13 mai dans la capitale. Selon les informations de la presse française, le cerveau présumé de ces opérations, depuis le Maroc, recrutait de jeunes délinquants pour constituer ses commandos. Les personnes interpellées en France sont d’ailleurs considérées par les enquêteurs comme des « petites mains ».

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Le profil des suspects confirme cette hypothèse. Il ne s’agirait ni des têtes pensantes ni de leurs lieutenants, mais bien d’exécutants : chauffeurs, logisticiens ou voleurs de voitures. La plupart sont déjà connus pour des faits de petite délinquance et, selon la chaîne TF1, au moins deux mineurs figureraient parmi eux.

Cette opération policière est un tournant dans une série d’affaires qui ont secoué la France depuis le début de l’année, notamment le rapt du cofondateur de Ledger, David Balland, et de sa compagne fin janvier, ou encore une tentative déjouée près de Nantes en début de semaine. Le sort judiciaire des vingt-cinq suspects est désormais entre les mains des magistrats instructeurs, qui doivent statuer sur leur éventuelle mise en examen.