À l’instar des étudiants français et d’autres nationalités, les étudiants marocains pourraient bénéficier de l’abaissement à un euro du tarif des repas servis dans les restaurants universitaires mis en œuvre durant la pandémie de Covid-19. Jeudi, les députés ont examiné une proposition de loi visant à généraliser la mesure.
Vers la fin de la précarité des étudiants ? Au plus fort de la crise de Covid-19, tous les étudiants ont bénéficié de l’abaissement à un euro du tarif des repas. Après la pandémie, seuls les 750 000 boursiers en bénéficient. Chose « inacceptable », pour la députée socialiste Fatiha Keloua-Hachi, cosignataire d’une proposition de loi visant à généraliser les repas à 1 euro dans les restaurants universitaires, rapporte Le Parisien. Le prix des repas imposé aux autres étudiants dans les sites de restauration des Crous s’élève à 3,30 euros. La mesure pourrait coûter de 60 à 90 millions d’euros par an, estime cette professeure d’université.
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Outre les étudiants boursiers, il y a d’autres catégories d’étudiants qui bénéficient de la mesure. « Nous avons des cas d’étudiants qui, du fait des revenus suffisants de leurs parents, ne touchent pas de bourse mais sont quand même précaires car en rupture familiale », décrit un collaborateur de Sylvie Retailleau, la locataire de la rue Descartes, sans toutefois préciser leur nombre. Ceux-là « se voient proposer des repas à 1 euro le temps d’examen du dossier », puis peuvent devenir pleinement bénéficiaires toute l’année.