Pourquoi le Maroc résiste à la crise économique
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Jusqu’ici, le Maroc a affiché une forte résistance face à la crise actuelle, comme le prouvent les dernières prévisions de la croissance économique publiées par la Banque Mondiale.
Se basant sur plusieurs facteurs dont la baisse des problèmes relatifs à la sécheresse, le maintien de politiques d’aides et l’allègement des restrictions, la Banque mondiale prévoit une hausse du PIB en 2021 à 4,6 % contre −7,1 % en 2020, de 3,4 % en 2022 et 3,7 % en 2023. « Bien que la majorité des pays en développement de la région Mena ait signé des contrats avec des fournisseurs de vaccins, seul le Maroc s’est lancé dans une campagne de vaccination étendue à une grande partie de sa population », souligne la Banque mondiale dans sa nouvelle prévision publiée ce 8 juin 2021.
Toutefois, la reprise sera lente dans les industries manufacturières et le secteur des services. En ce qui concerne le déficit du compte courant, il devrait « se stabiliser sous la barre des 4 % du PIB, conforté par le redémarrage des exportations et des importations. Quant au déficit budgétaire, il ne devrait régresser que lentement, le gouvernement ayant choisi d’attendre que la reprise soit confirmée avant d’engager des mesures d’assainissement budgétaire », a ajouté la Banque Mondiale. Pour les perspectives au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la production dans la région pourrait croître de 2,4 % en 2021.
À lire : La Banque Mondiale veut accompagner le Maroc dans son nouveau modèle de développement
Par ailleurs, la région bénéficierait du dernier redressement des prix pétroliers, ainsi que de la hausse de la demande extérieure et de l’allègement des impacts économiques au cours de la pandémie. De plus, avec le bon déroulement de la vaccination, l’allègement des restrictions, l’assouplissement des réductions de la production pétrolière et autres, la croissance devrait atteindre 3,5 % d’ici 2022. En outre, au niveau des pays exportateurs de pétrole, l’augmentation des prix pétroliers permettra une croissance et un redressement des recettes publiques. Les cours devraient atteindre en moyenne 62 dollars le baril en 2021 et 2022. Cette situation favorisera également d’autres pays comme l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Libye, le Liban et la Tunisie, a souligné la Banque Mondiale.
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