Les faits. Le matin du 22 mars 2016, deux jihadistes s’étaient fait exploser à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem, et un troisième dans le métro de la capitale belge. Bilan : 32 morts et plus de 340 blessés.
L’enquête révélera rapidement, notamment grâce à un ordinateur retrouvé dans une poubelle, que les auteurs sont liés à ceux du 13 novembre 2015, et à Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos ayant attaqué la capitale française ce soir-là.
Trois de treize inculpés ont bénéficié d’un non-lieu. Concernant les dix autres, l’accusation a fait une distinction, plaidant pour que huit hommes (dont Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, « l’homme au chapeau » de l’aéroport) soient jugés aux assises pour « assassinats dans un contexte terroriste », et les deux derniers par le tribunal correctionnel pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ».
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Dans un tweet, Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral a indiqué que « dix inculpés (ont été) renvoyés ce jour devant la cour d’assises par la chambre des mises en accusation de Bruxelles ».
Cette juridiction confirme ainsi la décision rendue en janvier en première instance par la chambre du conseil du tribunal de Bruxelles. Celle-ci avait plaidé pour que huit hommes soient jugés aux assises pour « assassinats dans un contexte historique » et les deux derniers par le tribunal correctionnel pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ».