
Maroc : la dure réalité des travailleuses domestiques en ces temps de coronavirus
La crise sanitaire liée au coronavirus a produit un impact négatif sur la vie des travailleuses domestiques. Celles-ci ne bénéficient pas d’une couverture sociale.
Le parti d’extrême droite Vox a interpellé le gouvernement espagnol au sujet de la situation des travailleuses domestiques arrivées parmi les migrants ayant franchi en masse la frontière de Sebta les 17 et 18 mai derniers.
En réponse à la question écrite du parti Vox, le gouvernement espagnol a assuré que « jusqu’à présent, il n’a pas eu vent de plaintes concernant l’affaire susmentionnée », rappelant que la Délégation du gouvernement, dans son communiqué, a déclaré qu’après la dernière entrée massive de migrants, « de nombreuses femmes ont été engagées en tant qu’employées de maison sans être déclarées à la sécurité sociale ».
À lire : La fermeture des frontières marocaines bloque les travailleuses domestiques de Ceuta et Melilla
« Les personnes qui bénéficient des services fournis par ces femmes, violent la loi du travail et encourent de graves sanctions », avait souligné la délégation du gouvernement, précisant que l’Exécutif mène une lutte farouche « contre le travail clandestin ».
Aller plus loin
La crise sanitaire liée au coronavirus a produit un impact négatif sur la vie des travailleuses domestiques. Celles-ci ne bénéficient pas d’une couverture sociale.
Les travailleuses domestiques frontalières de Ceuta et Melilla sont nombreuses à avoir perdu leur emploi en raison de la fermeture des frontières avec le Maroc.
Quelque 2228 déclarations et 2574 contrats de travail ont été enregistrées par la CNSS depuis le mois d’août dernier, date d’entrée effective de la loi sur les travailleurs...
Le nombre des travailleuses domestiques à Melilla a chuté de 80 % depuis la fermeture de la frontière avec le Maroc, passant de 1 711 femmes d’origine marocaine à fin février...
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