L’ANRT a récemment tenu un atelier sur la mutualisation et le développement des infrastructures du Très haut débit au Maroc, en collaboration avec la Banque mondiale et la société Financière Internationale. Une rencontre s’inscrivant dans le cadre de la réalisation de la Note d’orientations générales pour le développement du secteur des télécommunications à l’horizon 2023 (NOG-2023) et qui présage le renforcement de la concurrence à travers une régulation adaptée aux enjeux de développement du secteur et à l’instauration des modèles de mutualisation des infrastructures THD existantes et futures, fait savoir Les inspirations Éco.
L’organisation de ce webinaire tire sa source de l’importance des infrastructures du Très haut débit (THD) davantage révélé pendant la crise de la pandémie de Covid-19. D’après les statistiques de l’ANRT à fin 2020, la bande passante internet internationale a connu une progression annuelle de 27,26 %. Même chose au niveau des trafics data et fixe.
Par ailleurs, les infrastructures du Très haut débit représentent les technologies qui favorisent des débits de haut niveau, en avance sur les débits de l’ADSL. Il s’agit entre autres, des connexions câble ou fibre optique donnant accès à des débits allant de 30 Mbit/s à 1 Gbit/s. Ainsi, malgré les efforts déjà consentis en termes de pénétration d’Internet dans le royaume, plusieurs aspects restent à explorer.
Lors de ce webinaire, des exemples de réussite dans ce secteur ont été donnés. Il s’agit principalement du co-financement des infrastructures de télécommunications. Dans ce sens, les investissements pouvant permettre le développement du THD et favoriser une couverture et une qualité de service de bon niveau au Maroc ne sont pas négligeables, souligne le quotidien.