Les vacances d’Italiens au Maroc tournent au cauchemar

Alors qu’ils sont arrivés au Maroc pour passer des moments de détente, d’évasion et de découverte, des Italiens voient leurs vacances tourner au cauchemar. Ils se retrouvent bloqués à Marrakech en raison de l’annulation de leur vol de retour.

Alors qu’ils devaient rentrer à l’aéroport de Bergame, en Italie, à bord d’un avion de la compagnie Ryanair, huit citoyens de la commune de San Daniele del Friuli ont dû passer de longues heures à l’intérieur de l’appareil sans décoller, sous une chaleur étouffante, sans ventilation et sans aucune explication de l’équipage. Après plus de trois heures d’attente, il a été demandé aux passagers de descendre de l’avion, mais ils n’ont pas été autorisés à rester à l’intérieur de l’aéroport, et ont ensuite été surpris par l’annulation du vol sans qu’une nouvelle date ne soit communiquée, rapporte la presse italienne.

Cette situation a provoqué un état de chaos et de confusion parmi les passagers. Dans la foulée, les écrans d’affichage ont indiqué que le vol avait été définitivement annulé. Certains autres vols reprenaient normalement. L’annulation du vol est due à la vaste coupure d’électricité qui a frappé l’Espagne, le Portugal et certaines parties de la France le 28 avril dernier. Cette coupure a provoqué une paralysie temporaire du trafic aérien, y compris les vols au départ de l’aéroport de Marrakech.

Après l’annulation du vol, les passagers ont été transférés dans un hôtel à proximité. Il leur a été promis une nouvelle réservation pour un vol le lendemain. Une promesse qui ne sera pas tenue. Les deux familles ont reçu une notification indiquant que le vol alternatif le plus proche serait le 6 mai, soit une semaine entière après la date initiale du vol. Sans alternative, certains passagers ont dû se tourner vers le consulat italien.

D’autres ont décidé d’agir individuellement. Ils ont réussi à réserver un nouveau vol à leurs propres frais pour le 1ᵉʳ mai, avec une escale à Londres et une durée totale de 24 heures, y compris des nuits supplémentaires à l’hôtel qu’ils ont dû payer eux-mêmes. Arrivés en Italie, ils ont déploré la manière dont Ryanair a géré la crise leurs vacances, qui s’étaient, selon eux, transformées en « une expérience éprouvante et inhumaine »