Selon Hespress, l’affaire remonte à l’année 2014, lorsque le député avait fourni des documents falsifiés aux services compétents du ministère de l’Éducation nationale en vue d’obtenir une autorisation pour la création d’une école privée dans l’arrondissement de Beni Makada. Le nom du parlementaire a été cité suite à une plainte déposée par la wilaya de Tanger, alors dirigée par le wali Mohamed Mhidia.
Les nombreuses années d’enquête et de recherches ont permis de découvrir que le député a falsifié le « cachet d’un certificat administratif ainsi que le cachet de la présidence du conseil municipal ». C’est notamment sur cette base que la cour a décidée de le poursuivre en état de liberté.
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L’implication présumée du député dans cette affaire pourrait compromettre sa participation aux prochaines élections législatives prévues dans un an. L’interdiction de quitter le territoire, prononcée à son encontre par la cour d’appel, risque également de le desservir.
De son côté, le député et ex-président de la commune, a nié les faits, accusant son frère, chargé de constituer le dossier de demande d’autorisation pour l’école, d’avoir falsifié ces documents. Mais ce dernier a démenti les propos du député, soutenant que tous les documents « falsifiés » ont été émis par le député lui-même.