
Maroc : l’enlèvement sauvage d’une femme inquiète (vidéo)
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Une femme de 27 ans et mère de trois enfants a confié avoir été enlevée et torturée pendant huit jours par des membres d’un réseau criminel qui l’ont ensuite abandonnée, inconsciente et dans un état critique, dans une forêt près de Témara.
La jeune femme explique qu’elle s’est vu interdire l’accès à un hôpital pour défaut de port du masque, alors qu’elle s’y rendait pour effectuer des analyses médicales. Elle partait en acheter un lorsque deux hommes l’ont violemment tirée par les cheveux et traînée vers une forêt proche, puis obligée à monter dans une voiture.
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La victime raconte avoir été ensuite emmenée dans une maison où elle a subi les pires formes de torture et de traitements inhumains et dégradants de la part de deux hommes, sous l’œil observateur d’une femme voilée. La jeune femme évoque des violences sexuelles, notamment des viols collectifs sous anesthésie, et des coups violents, ainsi que la coupe de ses cheveux. Elle affirme avoir été privée d’eau et forcée à consommer de la nourriture jetée à même le sol.
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Une proche de la victime a révélé que les ravisseurs envoyaient via SMS de fausses informations sur la victime, leur faisant croire qu’elle avait eu un accident de la route et que ses trois enfants mineurs vivaient dans un état de peur et de désespoir. Dans l’un des messages, les criminels avaient laissé entendre que leur objectif était de se venger du mari de la victime qui aurait agressé leur frère.
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Après huit jours de séquestration et de tortures, les criminels ont jeté la victime dans une forêt où elle a été retrouvée dans un état critique, avant d’être transférée à l’hôpital Souissi de Rabat, puis à l’hôpital psychiatrique Arrazi de Salé. La jeune femme souffre encore d’un traumatisme aigu et garde de graves séquelles physiques de ces actes de torture. Elle éprouve des difficultés à se déplacer et à s’exprimer. Sa famille appelle à l’ouverture urgente d’une enquête afin d’interpeller les ravisseurs.
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