Maroc : Des enchères immobilières qui cachent des drames familiaux
Des annonces publicitaires pour des biens immobiliers saisis et vendus aux enchères à bas prix se multiplient sur les réseaux sociaux au Maroc. Présentées comme des opportunités...
Immobilier à Marrakech : quelles sont les dernières tendances ?
Alors que le marché immobilier marocain montre des signes de ralentissement généralisé, la ville de Marrakech se démarque par une résilience forte au deuxième trimestre 2025. Contrairement à d’autres métropoles comme Casablanca et Tanger où prix et transactions sont en baisse, la ville ocre affiche une dynamique positive, portée par des segments de marché spécifiques.
Globalement, les prix des actifs immobiliers à Marrakech ont enregistré une modeste progression de 0,2 % par rapport au trimestre précédent. Cette stabilité apparente cache cependant des évolutions contrastées. Le moteur principal de cette hausse est le foncier, dont les prix ont grimpé de 0,9 %. Le secteur résidentiel de luxe a également contribué, avec une augmentation de 0,5 % pour les villas. Ces performances ont permis de compenser le net recul des maisons traditionnelles (-2,0 %) et la légère baisse des biens à usage professionnel (-0,4 %).
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La vitalité du marché marrakchi est encore plus visible sur le volume des ventes, qui a progressé de 2,7 %. Cette croissance est presque entièrement tirée par le dynamisme de l’immobilier haut de gamme et du foncier. Les ventes de villas et de terrains ont en effet bondi de manière spectaculaire, avec des hausses respectives de 13,5 % et 13,4 %.
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À l’inverse, le marché résidentiel standard marque le pas. Les ventes d’appartements, qui constituent le cœur du marché en volume, ont accusé un recul de 1,1 %. Cette dichotomie révèle un marché à deux vitesses, où le luxe et l’investissement foncier surperforment largement le segment résidentiel classique.
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Cette performance unique confirme le statut particulier de Marrakech. Soutenue par une forte attractivité touristique et un intérêt soutenu pour l’investissement locatif, la ville continue d’attirer les capitaux. La demande croissante pour les villas et les terrains urbains agit comme un puissant moteur, permettant au marché local de naviguer à contre-courant de la tendance baissière observée dans le reste du pays.
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