Maroc : une contribution sociale de solidarité pour soutenir les plus pauvres

24 octobre 2022 - 08h03 - Economie - Ecrit par : A.T

Le gouvernement envisage de réinstaurer en 2023, l’impôt de solidarité sur les bénéfices, pour assurer un meilleur financement du chantier de généralisation de la protection sociale.

Cette option inscrite dans le projet de loi de finances 2023, vise à financer le soutien direct aux groupes nécessiteux et pauvres, à travers le registre social unifié, qui sera généralisé au cours de l’année prochaine à toutes les régions marocaines.

S’appuyant sur le contexte exceptionnel que traverse le pays, le gouvernement a expliqué que le financement des ateliers du registre social unifié passe par un retour à la ré-accréditation de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus pour les trois prochaines années, ainsi que par la réforme progressive de la compensation à partir de la fin de l’année 2023.

A lire : Protection sociale : le Maroc veut intégrer les migrants

Par ailleurs, l’exécutif envisage également de fixer le taux de l’impôt sur les sociétés en proposant de nouveaux taux d’imposition, notamment sur les banques, les établissements de crédit, de finance et d’assurance. Le gouvernement a fixé trois taux d’imposition : 20 %, 35 % et 40 %. Selon les prévisions, l’État espère environ 48 milliards de dirhams de l’impôt sur les sociétés en 2023 au lieu de 43 milliards de dirhams cette année.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Sécurité sociale - Loi de finances (PLF 2025 Maroc)

Aller plus loin

Maroc : l’impôt sur la solidarité obligatoire à partir d’un million DH de revenus

L’impôt sur la solidarité sera élargi, à partir de 2022, à toute société ou personne physique dont le revenu annuel est égal ou supérieur à un million de dirhams.

Protection sociale : le Maroc veut intégrer les migrants

Le Maroc envisage d’inclure les migrants dans la généralisation de la protection sociale, actuellement en chantier. Des réflexions en ce sens sont menées au sein du gouvernement.

Maroc : une aide directe aux plus pauvres

En attendant la généralisation en 2023 des allocations sociales au niveau national, le gouvernement a procédé le 27 octobre au lancement du Registre Social Unifié (RSU) dans...

Maroc : une aide directe pour les plus pauvres

Le gouvernement envisage d’accorder en 2023 une aide financière mensuelle directe à l’ensemble des familles démunies. Plus précisément, sept millions d’enfants et 3 millions de...

Ces articles devraient vous intéresser :

Fonctionnaires marocains : des coûts salariaux de plus en plus insoutenables ?

Au Maroc, les quelque 570 917 fonctionnaires publics devraient coûter 180,27 milliards de dirhams à l’État en termes de salaire en 2025, ce qui représente 10,96 % du PIB et près de 53 % de l’investissement prévu. Des dépenses qui pèsent lourd sur les...

Autoroutes : voici les ambitions du Maroc pour 2025

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch nourrit de grandes ambitions pour les infrastructures routières et autoroutières. Il dévoile les grands chantiers contenus dans la Note d’information accompagnant le Projet de Loi de Finance 2025.

Maroc : les autoroutes en projet

Le programme d’investissement de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) devrait atteindre plus de 8 milliards de dirhams pour les trois prochaines années, révèle le rapport sur les entreprises et établissements publics (EEP), annexé au...

Jeux de hasard : un débat houleux au Maroc

Des députés ont exprimé leur inquiétude quant à l’imposition d’une taxe sur les jeux de hasard, craignant que cette mesure prévue dans le projet de loi de finances 2025 ne conduise à une légalisation de la pratique de ces jeux chez les mineurs, ainsi...

Maroc : le parlement discute de la fiscalité des auto-entrepreneurs

Au Parlement marocain, des groupes de l’opposition ont proposé des amendements concernant le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2024 dont l’un vise à encourager l’engagement dans l’économie organisée et à améliorer l’attractivité du système...

Subventions maintenues au Maroc : un répit pour le pouvoir d’achat des ménages

Le gouvernement marocain a décidé de maintenir les subventions du gaz butane, du sucre et de la farine au titre de l’exercice 2024 dont le budget est estimé à 16,36 milliards de dirhams dans le Projet de loi de finances (PLF) 2024.

Impôt sur le revenu au Maroc : des vraies baisses en 2025 ?

Le projet de loi de finances (PLF) 2025 prévoit de réviser à la baisse le barème de l’impôt sur le revenu (IR). Une mesure qui ne devrait pas avoir d’impact significatif sur les salaires, à en croire les économistes.

Maroc : les nouvelles mesures fiscales dévoilées

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a déposé au Parlement samedi le projet de loi de finances pour 2025. Les mesures fiscales proposées visent à simplifier les procédures douanières et à intensifier la lutte contre la fraude.

Maroc : une taxe de 30% sur les « Iphone »

Les députés de la majorité parlementaire désapprouvent l’augmentation de 2,5 % à 30 % des droits de douane sur les smartphones importés, prévue dans le Projet de loi de finances (PLF) 2024. Certains plaident pour une taxe sur les téléphones de luxe,...

Netflix, Spotify... Le Maroc serre la vis

Selon la loi de finances 2024, les fournisseurs de services non-résidents au Maroc ont désormais l’obligation de s’enregistrer sur la plateforme dédiée et d’obtenir un identifiant fiscal.