Ainsi, La Fédération dénonce une série de « dépassements répétés » dans les services bancaires, accusant les banques de porter atteinte aux droits de leurs clients et d’affaiblir la confiance dans le secteur.
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Au cœur des critiques : l’envolée de certains tarifs, jugée injustifiée. La Fédération pointe notamment l’augmentation des frais sur les virements, passés de 10 à 33 dirhams pour certaines opérations, ou encore le coût des cartes bancaires, qui a parfois triplé pour atteindre plus de 199 dirhams. Ces hausses, souvent effectuées sans préavis, illustrent un manque de transparence en violation de la loi sur la protection du consommateur.
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Le réquisitoire ne s’arrête pas là. Sont également dénoncées l’obligation pour les clients de souscrire à des assurances imposées lors de l’octroi d’un crédit, limitant leur liberté de choix, ainsi que le manque récurrent de liquidités dans les distributeurs automatiques, particulièrement pénalisant durant les jours fériés.
Face à ce déséquilibre, la Fédération somme les banques de se conformer à la loi et appelle le législateur à agir. Elle réclame la mise en place de règles plus strictes pour encadrer les pratiques abusives, notamment les modifications unilatérales de contrats, source de préjudices directs pour les clients.