Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
Adil El Atmani, principal suspect de l’attentat sur le café Argana de Marrakech, a affirmé jeudi devant la Cour d’appel de Salé n’avoir jamais visité Marrakech, ajoutant n’avoir aucun lien avec cet attentat et ne pas connaître sept de ses présumés complices. En août dernier Adil El Atmani avait également affirmé devant la cour qu’il était innocent et qu’il avait subi des pressions pour endosser la responsabilité de l’attentat.
Le procès des présumés terroristes qui s’était ouvert le 30 juin, avait été reporté au 18 août puis au 22 septembre. L’attentat terroriste qui avait fait 17 morts et 20 blessés, dont une fillette de dix ans, avait fait craindre à l’opinion publique une vague d’arrestations similaires à celle des attentats du 16 mai 2003, à Casablanca.
Mais l’enquête menée avec beaucoup de discrétion par les autorités marocaines, avait permis l’arrestation d’Adil El Atmani une semaine après l’attentat et de ses présumés complices peu de temps après.
Lors de la dernière audience, Adil El Atmani avait perdu de son assurance. L’homme qui aurait affirmé auparavant que si l’occasion se représentait, il n’hésiterait pas un seul instant à rééditer son crime, nie désormais tout lien avec cet attentat.
Poursuivis pour "constitution de bande criminelle dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, meurtre avec préméditation, détention et fabrication d’explosifs et appartenance à un groupe religieux interdit", les neuf mis en cause seront entendus de nouveau le 29 septembre prochain.
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