La ville de Casablanca condamnée
Victime d’une attaque de chiens errants sur la voie publique, une femme a porté plainte contre le conseil communal de Casablanca représenté par la maire Nabila Rmili, la Wilaya...
La chambre administrative du tribunal de première instance de Casablanca a reporté au 20 mai l’examen de la plainte déposée par une victime d’attaque de chiens errants contre la municipalité et la Société de développement local « Casablanca Environnement ».
Lors de la dernière audience, l’avocat de la plaignante a demandé à la cour de ne pas tenir compte d’un document fourni par la commune et « Casa Environnement », le qualifiant de « suspect ». La partie défenderesse a produit un engagement signé par deux agents de sécurité en poste à Sbata et Bouskoura, dans la zone où s’était déroulée l’agression. L’un d’eux a déclaré être le propriétaire des chiens qui ont attaqué la plaignante.
À lire : Attaquée par des chiens errants, elle attaque la ville de Casablanca
Mais la défense de la plaignante a relevé des différences entre l’acte d’engagement signé par ces gardiens et présenté par l’un d’eux à l’huissier de justice lors de l’inspection du lieu de l’attaque, et celui produit devant le tribunal par la municipalité et « Casa Environnement ». L’avocat a également remis en cause le rapport d’inspection réalisé par les accusés plus de cinq mois après la survenue de l’attaque en août dernier.
À lire : Les chiens errants sèment la terreur à Casablanca
L’avocat de la victime rappelle avoir saisi par écrit la commune et Casa Environnement quelques jours après l’attaque de sa cliente par des chiens errants. Mais cette lettre est restée sans suite. La victime accuse les autorités de la ville de négligence et réclame une indemnité de 100 000 dirhams pour le préjudice subi.
Aller plus loin
Victime d’une attaque de chiens errants sur la voie publique, une femme a porté plainte contre le conseil communal de Casablanca représenté par la maire Nabila Rmili, la Wilaya...
Les habitants de Casablanca et ses environs s’inquiètent de la prolifération des chiens errants qui ne sont pas seulement une nuisance, mais ils représentent également un danger...
Une habitante affirmant être victime d’une meute de chiens errants dans la région de Lissasfa a décidé de poursuivre en justice la mairie de Casablanca.
Face à la prolifération des chiens errants qui sont potentiellement porteurs de la rage et représentent un danger, les Casablancais réclament des mesures urgentes de la part des...
Ces articles devraient vous intéresser :