Les chiens errants continuent de semer la terreur à Salé

13 mars 2023 - 21h00 - Maroc - Ecrit par : A.P

Les habitants de Salé continuent de subir les agressions de chiens errants. Des femmes faisant leur jogging dans un parc de la ville ont été récemment attaquées par ces animaux qui avaient déjà mordu plusieurs habitants. Le conseil communal est accusé de ne rien faire pour mettre fin à cette situation.

Attaquées par une meute de chiens alors qu’elles faisaient leur jogging dans un jardin public de Salé, ces femmes ont été sauvées par un gardien de voitures qui a réussi à repousser ces chiens agressifs, rapporte le quotidien Al Akhbar. Les agressions de chiens errants sont devenues un phénomène récurrent à Salé. Plusieurs habitants de la ville ont été mordus ou effrayés par ces chiens errants qui sèment la terreur dans la ville.

À lire : Menacée par des chiens errants, une Marocaine porte plainte

Récemment, une femme a déposé une plainte auprès du tribunal de première instance et auprès de la préfecture, après avoir été encerclée par une horde de chiens errants devant sa maison. Il y a quelques semaines, un chien enragé a mordu trois personnes dont une femme qui ont été transportées aux urgences. Dépassée par la situation, la population a demandé au service de la protection de la santé de la commune de prendre ses responsabilités et de mettre fin à la prolifération des chiens errants, un phénomène qui menace leur quiétude et leur sécurité.

À lire : Attaque de chiens au Maroc : urgence de résoudre une véritable problématique

Face à la supposée inaction du conseil communal de Salé, un député a adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur, dénonçant l’attitude des services de la commune qui ne font rien pour mettre fin au phénomène des chiens errants à Salé. « Le conseil de la ville de Rabat a octroyé un marché public d’un montant de 10 millions de dirhams à une association » qui « supervisera le dispensaire d’El Arjat chargé de stériliser les chiens errants de Rabat, Salé et Témara avant de leur rendre leur liberté », a annoncé Omar El Hayani, conseiller communal de la Fédération de la gauche (FDG).

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Rabat - Salé - Ministère de l’Intérieur (Maroc)

Aller plus loin

Attaquée par des chiens errants, elle attaque la ville de Casablanca

Une habitante affirmant être victime d’une meute de chiens errants dans la région de Lissasfa a décidé de poursuivre en justice la mairie de Casablanca.

Casablanca : alerte aux chiens errants

Face à la prolifération des chiens errants qui sont potentiellement porteurs de la rage et représentent un danger, les Casablancais réclament des mesures urgentes de la part des...

Menacée par des chiens errants, une Marocaine porte plainte

Une femme affirmant être menacée par des chiens errants à Salé, a déposé une plainte auprès du tribunal de première instance de la ville.

Maroc : appel à l’arrêt immédiat des opérations d’abattage de chiens

Un collectif des associations marocaines de protection animale dénonce « des opérations brutales et inhumaines, de capture et d’abattage des animaux à travers tout le pays,...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : bonne nouvelle pour ceux qui aiment les Hammams

Les Marocains pourront fréquenter les hammams, restés en partie fermés depuis plusieurs semaines suite à une note du ministère de l’Intérieur, pendant le ramadan. Dimanche, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé que le mois sacré...

Maroc : hammams fermés, SPA ouverts, le grand paradoxe

La décision du ministère de l’Intérieur de fermer les hammams trois jours par semaine aura des conséquences négatives sur les employés du secteur, a alerté Fatima Zahra Bata, la députée du Parti de la justice et du développement (PJD).

Maroc : des caméras de surveillance pour lutter contre la mendicité

Le ministère marocain de l’Intérieur a annoncé l’installation de caméras de surveillance dans les principales villes du royaume en vue de lutter contre la mendicité.

La criminalité au Maroc est sous contrôle selon le ministre de l’Intérieur

Pas d’inquiétude à avoir en ce qui concerne la criminalité au Maroc. La situation sécuritaire dans le pays est « normale et sous contrôle », grâce aux efforts déployés par les autorités, affirme le ministre de l’Intérieur.

Alerte sur les erreurs d’enregistrement des nouveaux-nés au Maroc

L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.

Maroc : la vérité sur l’interdiction aux femmes de séjourner seules dans un hôtel

Une circulaire du ministère de l’Intérieur aurait interdit aux femmes de séjourner dans un hôtel de leur ville de résidence. Interpellé sur la question par le député de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) Moulay Mehdi El Fathemy, le...

Maroc : la fermeture des hammams fait des malheureux

La Fédération nationale des associations des propriétaires et exploitants des bains traditionnels au Maroc a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, l’invitant à reconsidérer la décision de fermeture des hammams trois jours...

La viande consommée par les Marocains dangereuse pour la santé ? un ministre répond

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a assuré du bon état des abattoirs et de la qualité de la viande qui en est issue. Ceci, en réaction aux propos d’un conseiller parlementaire qui a dénoncé l’absence de maintenance des équipements et de...

Les Marocains libres de choisir le prénom de leurs enfants, sous certaines conditions

Les officiers marocains de l’état civil sont à présent dans l’obligation d’accepter temporairement les prénoms déclarés, y compris ceux en contradiction avec la loi, contrairement aux pratiques antérieures, selon un décret qui vient d’être publié.

Terres soulaliyates : mise en garde du ministère de l’Intérieur

La légalisation des signatures portant sur des transferts de propriété de terres soulaliyates est « illégale » et peut donner lieu à des poursuites judiciaires, a rappelé le ministère de l’Intérieur aux présidents des collectivités territoriales.