Ille-et-Vilaine : un Marocain menace de brûler un gendarme et finit en prison

28 mai 2025 - 09h00 - France - Ecrit par : S.A

Le tribunal de Saint-Malo a infligé une peine de prison à un Marocain en situation irrégulière en France pour avoir menacé de mort deux gendarmes après avoir volé des bijoux. Son complice, également de nationalité marocaine, n’a pas non plus échappé à une condamnation.

Les faits se sont déroulés samedi 24 mai 2025. Deux Marocains pénètrent dans plusieurs maisons de Combourg pour voler des bijoux et du mobilier. Un riverain les voit s’introduire dans son jardin et appelle les gendarmes. À leur arrivée sur les lieux, les forces de l’ordre réussissent à interpeller l’un d’entre eux. Le second suspect a pris la fuite, mais a été arrêté deux heures plus tard derrière un buisson, rapporte Actu.fr.

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L’un d’eux était dans un état d’ébriété et sous stupéfiant lors de son interpellation et a lancé des insultes et menacé de mort les gendarmes. « Je sais où t’habite. Je vais m’occuper de toi. Je vais brûler ta maison avec toi et ta femme. J’ai trois balles », a-t-il lancé. Les deux hommes ont été jugés en comparution immédiate pour des vols et des menaces de mort sur deux gendarmes. À la barre, le suspect qui a menacé les gendarmes se confond en excuses. « J’avais trop bu. L’alcool me rend fou. Je leur demande pardon », soutient-il devant le tribunal de Saint-Malo.

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Ces deux Marocains ont été déjà condamnés et ont même reçu une OQTF (Obligation de quitter le territoire). « Le Maroc ne l’a pas reconnu et la France n’en veut pas », a plaidé l’une des avocates de la défense qui déplore une situation ubuesque. Elle a invité le tribunal à réfléchir à la pertinence d’une condamnation pour ce jeune qui se retrouve « en situation d’errance ». Elle ajoutera : « Tout s’écroule pour lui depuis l’OQTF, car il n’a pas de projet. »

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Le tribunal le condamne à 9 mois de prison ferme avec un mandat de dépôt. Suivant la plaidoirie de sa défense, la présidente a invité le mis en cause à démarrer des démarches administratives et judiciaires pour régulariser sa situation. Son complice se voit, lui, infliger une peine de 12 mois de prison avec sursis probatoire.

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