Maroc : directeur de banque, mais surtout escroc
Le directeur d’une agence bancaire à Témara ainsi que son complice, un militaire, impliqués tous deux dans une affaire de falsification en échange de crédits bancaires, ont été...
Grâce à la crise sanitaire actuelle, l’intelligence économique s’impose comme un outil de performance économique et un facteur de compétitivité pour le Maroc. Y aller ou périr, fini le temps où elle était considérée comme un luxe.
L’IE est un processus informationnel visant à éclairer la prise de décision, assurer la protection du patrimoine matériel et immatériel, et renforcer la compétitivité des organisations à travers le lobbying. Autant de dimensions qui en font un passage obligé pour réussir l’adaptation avec les spécificités des pays et les stratégies internes des organisations.
« Le Maroc en 2011, a été le premier pays africain qui a mis en place une plateforme Open-Data », fait observer Ghizlane Salam, professeure d’économie à l’Université Hassan II-Casablanca, dans une interview à la MAP, ajoutant que, « cette initiative n’a pas abouti aux objectifs souhaités pour plusieurs raisons, dont la confiance au numérique reste le principal facteur », parce que, « c’est tout un état d’esprit qu’il faut changer ».
Très prisée par des cabinets de conseil, des Think Tank, des banques, de grandes entreprises ou des associations professionnelles, l’IE reste moins présente dans les établissements publics, faute d’une vision globale et d’une stratégie publique en la matière. Si l’on réussit à mettre en place une bonne gouvernance de l’Open-Data, en facilitant l’accès aux données, l’Etat et les entreprises vont profiter pleinement de cet engouement, note Mme Salam, auteure d’un ouvrage intitulé « Intelligence économique ».
Aussi l’universitaire fait-elle, deux propositions : la vulgarisation du concept “IE”, expliquant que le concept est mal défini, ou encore « mal perçu » et il est parfois synonyme de « piratage », et parfois « d’espionnage », ce qui ne rend pas aisé d’en parler, et par conséquent de le développer correctement.
Le deuxième point, c’est la mise en place d’un bon climat de collaboration privé-public, renforcé par une politique d’Open-Data contrôlée. Et de conclure que, vu que les ressources humaines sont disponibles, les idées, multiples et les innovations, de plus en plus nombreuses, il ne reste et qu’à fédérer toutes ces potentialités pour évoluer vers un « système national d’IE équilibré ».
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