Ces orientations portent globalement sur la préservation de la compétitivité des entreprises, leur équilibre dans les trésoreries et le renforcement des mécanismes de confiance entre l’administration et le contribuable, fait savoir la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) dans un communiqué.
Dans ses propositions, la CGEM a exhorté les élus à mobiliser des recettes pour le financement des politiques et des investissements publics, mais également à agir sur la fiscalité en faveur de la solidarité, de l’innovation, de la compétitivité et de la durabilité, pour faire face aux défis liés à la relance économique post-Covid et aux ambitions du Nouveau Modèle de Développement.
À cet effet, le patronat a recommandé l’initiation de la baisse du taux de l’IS pour atteindre le niveau internationalement admis ; la réduction de la cotisation minimale « en vue de sa suppression dans les 5 ans » ; la réforme des taxes locales ; la généralisation d’une TVA à 10 % sur les équipements solaires ainsi que la mise en place d’un crédit d’impôt R&D ciblé.
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Le but des propositions est de garantir l’équilibre financier des entreprises tout en maintenant leurs capacités de financement, et ce, en accélérant la réforme de la TVA.
S’agissant du tissu productif, le patronat a suggéré de continuer à soutenir l’investissement à travers le renforcement de la commande publique en maintenant les budgets alloués et l’encouragement du « made in Morocco ».