Tout le monde le sait. Au Maroc, la saison des cérémonies de mariage c’est l’été. Elle commence généralement au cours du mois de juin et se poursuit jusqu’à septembre. Féerique, traditionnel et haut en couleurs (et en vibrations rythmiques !), le mariage marocain ne ressemble à aucun autre. Les jeunes fiancés s’unissent au cours d’une cérémonie spéciale organisée par un ensemble de professionnels spécialisés dans l’évènementiel.
Après des mois de crise, les fêtes de mariage sont de nouveau autorisées, rapporte La Vie éco qui ajoute que c’est aussi tout un pan de l’économie qui redémarre. Les musiciens, les photographes, les pâtissiers, ou encore les traiteurs longtemps sur les carreaux, seraient aujourd’hui débordés, et ce, jusqu’au mois de décembre.
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Toutefois, précise l’hebdomadaire, la reprise du secteur ne se passe pas sans contraintes : planning serré, manque de moyens humains et augmentation des prix des produits alimentaires. Ce sont autant de facteurs qui expliquent une hausse constatée de leurs tarifs.
Certains organisateurs de mariages, ou « wedding planners » pour les plus branchés, affirment que leur carnet de commandes est plein. Et il s’agit aussi de familles qui ont réservé depuis plusieurs mois, avant l’allègement des restrictions sanitaires, relève le média, citant un organisateur de mariages.
Qu’ils soient traiteurs, neggafates, couturières, coiffeuses, ou propriétaires de salles des fêtes, ces professionnels ont revu le coût de leur prestation à la hausse. Maintenant, il faut faire face à une double contrainte budgétaire.
Au moment où les organisateurs exigent un effort financier supplémentaire, leurs clients, également à peine sortis de la crise, ont des budgets de plus en plus serrés. Fort heureusement, les deux parties trouvent un terrain d’entente, au grand bonheur des fiancés.