Les propriétaires de cafés et restaurants ont manifesté leur volonté à discuter avec le ministre des différents problèmes auxquels ils sont confrontés et de faire des propositions à même d’atténuer les effets négatifs du coronavirus sur leur secteur, rapporte Al Massae. Seulement, M. Amekraz semble hermétique à tout dialogue et toute proposition.
Dans une correspondance, l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants dit avoir appelé M. Amekraz à trouver des solutions immédiates pour sauver le secteur de la crise qu’il traverse. Soulignant que cette corporation compte des milliers de salariés qui souffrent du chômage à cause des mesures restrictives prises par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus, elle déplore l’absence de mesures concrètes à même d’atténuer les répercussions de la pandémie sur les cafetiers et les restaurateurs.
Face à cette situation, l’association menace d’organiser d’intenses mouvements de protestation pour défendre les intérêts de ses adhérents et répondre à la marginalisation de ce secteur par le gouvernement et le comité de veille économique. Noureddine El Harrak, président de l’association se désole du fait que le ministre de l’Emploi n’ait pas répondu à ses multiples correspondances pour sauver ce secteur de la faillite.
Il a fait observer que l’arsenal juridique de cette profession souffre de dysfonctionnements qui excluent les salariés du système de protection sanitaire et sociale. De plus, certaines règlementations vulnérabilisent la profession face à la loi, l’administration et la société, a ajouté M. El Harrak. À l’en croire, le ministère de l’Emploi ne dispose pas d’étude diagnostique du secteur. D’où, l’importance d’un dialogue entre l’association et M. Amekraz.