La mise en cause et son frère complice avaient été arrêtés et déférés devant le parquet compétent. La police judiciaire, qui a maintenu l’enquête ouverte depuis lors, vient de découvrir de nouveaux ossements appartenant au fils de l’accusée, soupçonnée d’avoir également tué le garçon au cours de la même période que son père, fait savoir le quotidien Al Akhbar.
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Les ossements du garçon ont été confiés au laboratoire d’analyses scientifique relevant de la DGSN pour déterminer son âge et la date exacte de son décès. La police judiciaire s’était interrogée sur la disparition de l’enfant, juste après l’assassinat de son père. Soupçonnant la mise en cause, les enquêteurs ont poursuivi les fouilles, jusqu’à la découverte des restes du garçon. En détention préventive dans la prison civile de Tétouan, l’accusée et son frère complice seront poursuivis pour ce second meurtre.
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Les faits remontent à l’année 2012, lorsque la femme a signalé la disparition de son mari à la police, affirmant ne plus avoir de nouvelles de lui depuis qu’une personne dont elle ignore l’identité, était venue le chercher à la maison en voiture. Concernant son fils, elle avait fait savoir qu’il était parti à l’étranger. Onze ans plus tard, son frère et complice est passé aux aveux, à cause d’un différend avec sa sœur à propos de l’héritage d’un terrain près de Kénitra.