Depuis la légalisation du cannabis à des fins thérapeutique, cosmétique et industrielle par les autorités marocaines, le Rif, perçu pourtant comme l’une des régions les plus rebelles du Maroc, attire de nombreux investisseurs et ça ne plait pas forcément à tout le monde.
Dans un reportage, Arte a braqué les projecteurs sur cette région montagneuse qui a attendu des années la promulgation d’une loi légalisant le cannabis thérapeutique. En quelques mois, le Rif a attiré ministres, industriels et laboratoires pharmaceutiques. Bien plus de monde que la région n’en a connu ces dernières années compte tenu de sa réputation. Avec cette loi sur l’usage licite du cannabis, le Maroc semble s’intéresser, enfin, à cette région surnommée de « le grenier du cannabis ».
Combattus par le passé, les producteurs de résine de cannabis du Rif sont devenus une priorité pour le gouvernement qui, en encadrant la production, veut en faire une filière agricole parmi d’autres. Le but est de « reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi », selon le projet de loi publié par les autorités. L’objectif : se positionner sur le marché mondial estimé à 65 milliards de dollars.
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