Hydrogène : le Maroc aura la plus grande usine d’électrolyseurs d’Afrique
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Le roi Mohammed VI a donné des instructions pour accélérer la mise en œuvre de la feuille de route nationale de production d’hydrogène vert et de ses dérivés. C’était lors de la réunion de travail sur les énergies renouvelables qu’il a présidée mardi au palais royal de Rabat.
Élaborer dans les meilleurs délais une « Offre Maroc » opérationnelle et incitative couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert. C’est l’une des principales instructions données par le roi Mohammed VI à cette réunion. « Nous sommes heureux de cette décision royale. En tant que cluster, qui a contribué à l’élaboration de la feuille de route nationale sur l’hydrogène, nous avions besoin de cette position forte au plus haut niveau de l’État », se réjouit Yahya Zniber, le président du Cluster Green H2.
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La concurrence dans ce secteur devient de plus en plus rude. Plusieurs pays africains ambitionnent de produire l’hydrogène vert et ses dérivés. « On peut citer l’Égypte, l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Soudan et le Tchad au Nord et à l’Est de l’Afrique, tandis qu’au Sud du continent, il y a le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud qui se sont signalés », rapporte le quotidien Les Inspirations Eco.
De son côté, le Maroc travaille à devenir un acteur incontournable du développement de la filière de l’hydrogène vert au niveau régional et capter jusqu’à 4 % de la demande mondiale en molécules vertes. L’objectif de la feuille de route nationale sur l’hydrogène est de mettre en avant l’hydrogène vert en tant que solution technologique de conversion et de stockage d’énergie, comme l’ont expérimenté le Japon, l’Allemagne, la France, le Danemark et l’Espagne.
À lire : Hydrogène vert : une priorité pour le Maroc
La demande nationale en hydrogène vert est estimée à 4 TWh en 2030 pour une puissance de 2 GW en sources d’énergie renouvelable, 22 TWh en 2040 pour une puissance de 12 GW et 40 TWh en 2050 pour une puissance d’environ 20 GW, ce qui équivaut « à un investissement cumulé de 90 milliards de dirhams à l’horizon 2030 et 760 milliards de dirhams à l’horizon 2050 ». À l’export, elle est estimée à 10 TWh en 2030 pour une puissance de 6 GW en sources d’énergie renouvelable, 46 TWh en 2040 pour une puissance de 25 GW et 115 TWh en 2050 pour une puissance d’environ 60 GW ».
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