La reprise de la prière du vendredi dans 5 000 mosquées supplémentaires n’a en rien affecté l’efficacité des mesures préventives imposées dans les lieux de culte. Ainsi, le bilan présenté lundi au Parlement, par le ministre des Habous et des affaires islamiques Ahmed Toufiq, atteste que les mosquées n’étaient pas devenues des foyers de la pandémie, rapporte Les Eco.
Le département de tutelle a décidé d’ouvrir les lieux de culte en fonction de la demande exprimée, a indiqué le responsable gouvernemental, rappelant que le taux de contamination au Covid-19, dans le rang des préposés religieux, est de 287 cas confirmés jusqu’à présent sur 67 000. Ce qui signifie que les mosquées ont bien respecté le protocole sanitaire des prières. Ainsi, l’État envisage l’ouverture de l’ensemble des mosquées du Royaume après la fin de la période de la vaccination.
Abordant le patrimoine des Habous, le ministre de tutelle a indiqué que sur la période de 2010-2018, seulement 40 projets ont été réalisés, soit une superficie de 102 ha. Actuellement, 50 projets sont en cours d’achèvement, a-t-il souligné, estimant que le coût des travaux de réhabilitation est de plus de 2,2 MMDH, afin de rouvrir près de 2 400 mosquées classées dans cette catégorie.
Le gouvernement a, par la même occasion, adressé des notes aux responsables au niveau déconcentré, afin d’ajourner les dettes impayées en raison de la pandémie, précisant que la problématique des mosquées en voie de ruine constitue une priorité. De plus, dans le rang des parlementaires, les recommandations fondamentales concernent l’assouplissement des procédures pour les personnes désirant intervenir sur les biens des Habous et la révision à la hausse des allocations et des avantages sociaux accordés aux différentes catégories des préposés religieux.