Coronavirus : crainte d’une seconde vague très violente au Maroc
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Aller à un reconfinement par ces temps de recrudescence de la crise, n’est pas envisageable. Ce serait dramatique pour l’économie marocaine, souligne Chakib Alj, président de la CGEM qui insiste sur la prévention pour éviter ce scénario catastrophe.
Ainsi, la confédération appelle à « libérer » l’économie pour qu’elle reparte au mieux. Elle propose notamment, l’accélération des mesures sectorielles et d’appui pour tous les secteurs en difficulté. La demande, principal moteur de la croissance, devrait également reprendre.
La CGEM suggère l’audit fréquent et normé par les pouvoirs publics ; cela éviterait les décisions de fermeture sans préavis. Pour le patronat, il faut que l’Etat rompe avec l’orthodoxie budgétaire classique au regard du caractère exceptionnel de l’année. « Donnons les indemnités qu’il faut pour préserver les entreprises », souligne Abdelmajid Faiz, vice-président de la Commission fiscalité et douane.
Les propositions fiscales de la CGEM portent notamment sur la relecture de la taxation à l’impôt de certains intrants, en vue « de favoriser la production nationale » indique Faiz.
La CGEM tient au port du masque obligatoire en public, y compris dans les entreprises. Les contrôles efficaces doivent être organisés et les contraventions effectives en cas de non-respect. Cliniques et personnels privés doivent être mis à contribution, sous le contrôle de l’hôpital public.
Pour la CGEM, on ne peut faire l’économie d’un climat de confiance à travers l’amélioration du cadre juridique, au regard des récurrentes plaintes des entreprises qui se plaignent de recevoir des notifications de montants importants avant qu’ils ne soient revus à la baisse, au terme des négociations.
Le Financement des TPE et PME est impératif avec la proposition d’aller vers les fonds sectoriels pour des financements à travers l’injection de fonds propres et la non-distribution de dividendes.
Enfin, la préférence nationale qui passe par l’adaptation des produits au marché, dans un contexte de relocalisation. Le patronat attend de nouvelles mesures sur les importations pour permettre aux entreprises de commercialiser leurs produits sur le marché local et d’être beaucoup plus compétitives. Ces mesures devraient s’accompagner de changements au niveau de la TVA car la croissance passera par la relance de la consommation des ménages.
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